Interview : Safari en Nafheimani !

Nous avons parcouru beaucoup de kilomètres pour aller à Nafheimani. Nous avons ratissé le continent pour trouver toutes ces personnes. Un travail plus difficile ce que qu’il peut paraître, puisque nous n’avons pas les localisations exactes de chacun…

Au détour d’une clairière, nous avons rencontré Echo et Hrodland qui faisaient une pause avant de reprendre la route. Les deux loups voulaient nous manger ! Heureusement ils les ont arrêté à temps.
Après les présentations, nous avons pu commencer les interviews.

 

Echo semble mal à l’aise. L’idée d’une interview ne semble pas lui déplaire, mais elle semble chercher quelque chose. Après vérification, il semblerait que nous ayons oublié de lui donner du papier pour nous répondre.
Voilà, nous lui avons donné du papier. L’interview peut commencer.

 

Interviewer : Bien le bonjour gente dame.

Echo : (elle nous fait un signe poli de la tête)

Interviewer :  Nous allons commencer cette interview en, si vous le voulez bien. Si nous pouvions aussi nous tutoyer…
Quelle est ta couleur préférée ?

 

Echo : Ma couleur préférée est le bleu. C’est une couleur noble, qui représente la royauté ou le ciel. J’aime le ciel, il semble intouchable, divin.

Interviewer :  C’est bien vrai ce que tu dis…
Pourrais-tu me décrire ta garde robe ? (c’est-à-dire combien de robe/autre, couleurs… ? Chaussures ?)

Echo : Ma garde-robe est composée de beaucoup de robes, ainsi que des pantalons et chemises  plus ou moins chauds. J’ai également des tenues d’entraînement, ainsi que diverses pairs de chaussures.
J’ai quelques robes en coton simples pour les jours où je me rends dehors. Les brigands sont souvent attirés par les gens richement habillés, alors j’utilise les apparats les plus simples. J’ai bien sûr d’autres robes en coton ou en lin, décorées avec du fil d’or.
Néanmoins, lorsque je suis au château, je porte parfois des robes de soie richement travaillées. Il m’arrive de prendre aussi les quelques unes avec du velours dessus lors des cérémonies. Je possède également des robes en laine pour l’hiver. Je dois avoir une quarantaine de robes, beaucoup sont bleus dans diverses teintes, oranges, blanches ou rouges. Mon père aime me faire beaucoup de cadeaux. (elle souriait lorsqu’elle a rédigé cette phrase)
Pour les habits qu’on pourrait qualifier « masculins », ils sont en coton ou en laine. Cela inclut les tenues d’entraînements. Mes chaussures sont de petites bottines, de très jolis souliers, ou des bottes pour la marche.

Interviewer : Quelle garde-robe !
Quel genre de livre aimes-tu ?

Echo : J’affectionne les livres sur la magie et les histoires de chevalerie. Je suis fière de lire les accomplissements de mes parents, et je rêve de les assister. Les romans sur les chevaliers partant affronter les dragons pour sauver les villages me donnent aussi du courage.

Interviewer : Aurais-tu voulu un frère ou une sœur ?

Echo : Cela m’aurait comblée de joie. Malheureusement, le destin en a décidé autrement et a arraché ma pauvre mère à notre famille…

Interviewer : C’est bien triste… Nous ne voudrions pas te faire pleurer, passons à autre chose.
Quand tu chantes dans ta tête, tu t’imagines avoir une belle voix ou chanter comme un pied ?

Echo : N’ayant jamais chanté, je suppose que j’aurais la voix affreusement cassée ? (petit rire) J’espère que si j’ai l’occasion un jour de chanter, ce ne serait pas pour casser les oreilles des autres !

Interviewer : Ahahah, nous espérons t’entendre un jour ! Dernière question :
Que penses-tu/voudrais-tu faire quand tu auras retrouvé ton père ?

Echo : J’aimerais fêter ça avec tout le monde et apaiser tous ces mauvais rêves et tracas. Nous pourrons alors reprendre une vie normale… Mais avant toute chose, il faudra arrêter cette guerre.

Interviewer : Nous te souhaitons de réussir. Il est difficile de traverser une période comme celle-ci. Merci d’avoir répondu à nos questions ! Nous allons maintenant nous tourner vers Hrodland.

Hrodland : … Non.

Interviewer : Mais si, ne t’inquiète pas, ce ne sera pas très long. Nous vous laisserons tranquille une fois cela fini !

Hrodland : Et vendre les informations à l’ennemi ?

Interviewer : Mais…. Mais non, pas du tout ! Allez allez, commençons…
Quel est ton type de fille? plutôt du genre bavarde ou MUETTE? (si tu vois c’que j’veux dire… ¬_¬ )

Hrodland : Qu… … Muette comme une carpe. Et qui se tient loin de moi. (pfff)

Interviewer : Hm-hm…
Que penses-tu d’Echo ?

Hrodland : … Elle ne m’a pas l’air très maline. Tant qu’elle ne sait pas de choses insensées et qu’elle ne se met pas systématiquement en danger, je m’en fiche. C’est pas gagné. (soupir)

Interviewer : Je ne voudrais pas te froisser… Mais as-tu toujours eu ces cernes ? Une activité t’empêcherait de dormir la nuit ?

Hrodland : Je suis insomniaque. Parfois je ne me sens pas trop moi-même.

Interviewer : Si on prend en compte tes cernes noires, synonyme de manque de sommeil et la dernière planche où tu arrives apeuré dans la chambre, est-ce qu’on a le droit de se dire que t’as peur du noir?

Hrodland : Question idiote. J’ai répondu plus tôt que je suis insomniaque. Je n’ai pas peur du noir. Avant que le labyrinthe ne soit illuminé par les étoiles, il faisait très sombre.
On en a fini maintenant ? Barrez-vous avant de prendre mon coup de pied aux miches !

Interviewer : Euh je…. Oui, tout de suite !

 

Après avoir fui pendant plusieurs kilomètres, nous nous sommes retrouvés dans une prairie où deux griffons prenaient une pause. La nuit commençait à tomber et les chevaucheurs semblaient monter le bivouac. C’est ici que nous rencontrons Abel et que nous lui demandons de bien vouloir répondre à quelques de nos questions et de nous héberger pour la nuit.

 

Interviewer : Je vous remercie mon bon sire de nous accepter parmi vous.

Abel : C’est tout naturel. Il est dangereux d’être seul la nuit, surtout sans talisman. Vous aviez des questions à me poser au sujet de dame Echo et de la chevalerie ?

Interviewer : Oui, exactement ! Nous… aidons la bibliothèque de Sequana… Pouvons-nous commencer ?

Abel : Je vous écoute…

Interviewer : Que pensez- vous d’Echo ?

Abel : Je pense que Dame Echo est une belle jeune femme pleine d’idées et de rêves. Bien qu’elle soit muette, si vous essayez un tant soit peu de la comprendre, vous pourrez le voir par vous-même ; son coeur est bien plus pur que les autres dames de la cour et elle n’a rien à envier à celles-ci. Aucune malice ne se cache en elle. Elle est très soucieuse du bien-être de ceux qui lui sont chers et elle donne le meilleur d’elle-même pour toujours sourire.

Interviewer : Quels sont vos sentiments envers cette jeune fille ?

Abel : Je… *hem* J’affectionne Dame Echo. Tout comme j’affectionne son père. Celui-ci m’a donné ce que d’autres m’ont refusé. De la tendresse et de la compassion. Il est bien normal que je reste aider Dame Echo depuis que son père est parti.

Interviewer : A votre avis, Echo a-t-elle les moyens de devenir une pair comme son père ?

Abel : Etant moi-même encore en formation pour être chevalier, je pense que Dame Echo n’est pas prête à devenir pair. Mais je peux affirmer qu’elle a, en effet, les moyens de le devenir. Je crois en elle, c’est une femme forte, mais elle a tendance à ne pas donner le meilleur d’elle-même et trop hésiter. Cette hésitation pourrait lui être fatal si elle était seule au combat. J’espère que cela ne se passera jamais ainsi.

Interviewer : Je comprends, cela serait terrible…
Avez-vous des conseils pour être un bon chevalier ?

Abel : Aussi étrange que cela pourra vous sembler, pour moi, un bon chevalier n’est pas seulement quelqu’un qui aide la veuve et l’orphelin. C’est aussi un homme plein de compassion, fort au combat, qui ne recule devant rien, et qui mettrait sa vie en péril à la place de celle des autres.
Je pense aussi qu’un élément est nécessaire ; la peur. La peur, étrangement, nous aide à avancer. On a peur de mourir. Alors on se bat. On a peur de perdre les êtres aimés. Alors on se bat pour eux. Avoir peur de la peur ne suffit pas.  Il faut canaliser cette peur et en faire une force. Il paraît que la peur est la force des plus courageux. A ne pas confondre avec la témérité. Un chevalier téméraire ne sera pas toujours le meilleur allié.

Interviewer : Ah ah ah, ce ne serait pas pour moi alors ! Je vous remercie pour vos réponses et votre hospitalité. Nous allons nous arrêter ici. Nous reprendrons la route vers Esus demain !

Abel : De rien. J’espère que vous trouverez des réponses à vos questions. Cependant faites attention, la bibliothèque de Sequana… n’envoie pas de gens faire des recherches sur les personnes. Trouvez une autre piste si vous ne voulez pas finir en prison.

Interviewer : Ah… Ah ah ah ah, je ne vois pas de quoi vous parlez !

 

Le lendemain, nous arrivons au château d’Esus dans la journée. Par le plus pur des hasards, nous tombons sur le roi ! Après lui avoir expliqué qui nous sommes, nous nous rendons dans son bureau pour commencer l’interview.

 

Interviewer : Nous vous remercions de nous accorder un peu de votre temps votre Altesse. Il est rare de pouvoir s’adresser à une personne de votre stature !

Almon : Je traite tous mes sujets avec la même équité. Veuillez poser vos questions.

Interviewer : Hum oui, très bien… Sachez cependant que certaines questions ne sont pas de nous et hum… (Almon hausse un sourcil, perplexe) Euh oui oui, commençons oui.
Combien d’heure par jour êtes vous assis sur votre trône ?

Almon : Je ne suis pas assis en permanence sur mon trône ! Je n’y suis que quelques petites heures par jour, pour les séances de doléances et les séances officielles s’il y en a. Le reste de la journée, je suis à mon bureau pour régler des séances « non officielles » et des réunions, j’entraîne quelques chevaliers, ou je m’occupe de ma petite-fille.

Interviewer : Et roi, c’est une bonne situation ?

Almon : Je ne sais pas ce qu’est pour vous une bonne situation. Je pense que roi est une tâche difficile et ardue. Il faut avoir les épaules pour cela !

Interviewer : Oui, ce n’est pas donné à tout le monde. Vous êtes très solide ! Hem…
Avez-vous eu des enfants ? Combien ?

Almon : J’ai un fils, le prince Neven d’Esus. Feu ma femme et moi aurions apprécié avoir d’autres enfants, mais cela n’a jamais pu se faire. Heureusement, Neven nous a comblé avec sa petite fille, qui est bien grande à présent. Ah ! Le temps passe vite.

Interviewer : Cela fait peu d’enfants mais vous semblez les chérir les uns autant que les autres. C’est beau !

Almon : On m’a souvent reproché d’être un « papa poule ».

Interviewer : Cela vous va fort bien. Euh, sans vous contrarier, hum… Nous vous remercions, votre Altesse, pour vous pris le temps de nous parler et de bien vouloir répondre à nos questions parfois saugrenues…

Almon : Je confirme, certaines de vos questions sont tout à fait grotesques. … A vrai dire, je connais quelqu’un qui sera l’homme parfait pour répondre à vos interrogations. Allez dans le laboratoire de magie, dans la tour au centre.

Interviewer : Fort… Fort bien ! Nous nous y rendons de suite !

 

Nous nous rendons au laboratoire de magie. Là-bas, nous y trouvons deux personnes que nous recherchions, justement !  Il y a aussi quelques jeunes gens qui semblent en apprentissage. Nous demandons à Mia si elle veut bien que nous ayons une rapide entrevue avec l’archimage. L’archimage nous envoie paitre mais son assistante nous accorde le droit de rester et de nous poser des questions pendant que les quelques élèves vont faire une pause. L’archimage semble grognon mais reste quand même.

Interviewer : Merci cher dame de nous accorder quelques minutes, ce sera très rapide… Et euh hum…
Qu-qui êtes vous ?

Mia : Je m’appelle Mia Fata. Je suis né et j’ai étudié à Sequana à l’école de magie, où j’en suis ressortie major de ma promotion. Mes capacités magiques et techniques m’ont permises d’étudier la magie auprès de l’archimage Dynn. Je suis actuellement son assistante dans les recherches qu’il mène, et sa fiancée.

Interviewer : Ah oui, je m’en rappelle maintenant. Nous n’avons qu’une question à vous poser, en réalité.
Aimez-vous les blagues tordues de Dynn ?

Mia : Ah ! Je dirais que certaines de ses blagues sont un délice. Son humour particulier fait son charme.

Dynn : Mon charme envoûte n’importe qui. (il semble très ironique et vient s’asseoir près de sa fiancée)
Dépêchez-vous de poser vos questions.

Interviewer : Bien sûr, archimage.
Est-ce-que Dynn est votre surnom ?

Dynn : … Dynn est mon prénom.

Interviewer : Oui… C’était logique en fait…
Avez-vous eu beaucoup d’élèves dans votre vie ?

Dynn : En temps que chercheur, professeur et archimage, je suis obligé d’en avoir. J’en ai eu très peu. Il paraît que je suis trop dur ou quelque chose comme ça. (rire jaune)

Interviewer : Ah ah ah… Ah ah… Hum.
Est-ce que vous êtes jaloux de votre femme qui peut aller au soleil sans prendre de coup de soleil ?

Dynn : La jalousie ne mène à rien mais je l’envie en effet un peu d’être normale. Je me dis alors qu’elle prend le soleil pour nous deux, maigre satisfaction je l’accorde.

Interviewer : Hum…
Est-ce qu’un fou a déjà osé vous (votre femme et vous) surnommer vanille/chocolat un jour ?

Dynn : Je n’ai pas entendu parler de ça. Du moins je ne crois pas. En réalité, je m’en fiche un peu, mais si cela vous a traversé l’esprit, c’est que vous y avez parfaitement pensé pendant au moins 5 bonnes minutes.

Interviewer : Ce… Je vous rappelle que certaines questions ne sont pas les miennes ni celles de mon collègue !
Dynn : Soit. Continuez si vous ne voulez pas finir sur le piquet de la tour.

Mia : Dynn.

Dynn : Je plaisante.

Interviewer : Gloups. On m’a dit que vous aviez les cheveux longs avant…
C’était pas trop chiant de s’asseoir sur ses cheveux ?

Dynn : Non, ce n’était pas « trop chiant », il suffit de s’habituer à y faire attention…

Inerviewer : Oui oui je comprends…
Il vous est déjà arrivé de rendre fou quelqu’un en le téléportant n’importe où toutes les 5 minutes ?

Dynn : J’ai déjà essayé sur un ami de le téléporter plusieurs fois mais il n’a pas particulièrement apprécié. Peut-être parce que le contexte était autrement plus difficile que celui d’Echo… Je n’ai pas réessayé depuis. A force les téléportations donnent le mal de mer. Ce serait dommage qu’on m’accuse à nouveau de sorcellerie. (rire jaune)

Interviewer : Ah ah ah ah ah, ça serait dommage… Plus… Plus qu’une question !
Est-ce dur d’apprendre l’ancienne langue ?

Dynn : C’est assez difficile lorsqu’on a pas assez de mémoire, comme la plupart des gens qui peuplent ce continent. La langue ancienne est moins terrible que ce qu’il y paraît ; elle a beaucoup de ressemblances avec la nôtre, aussi bien phonétiquement que grammaticalement. A contrario de la langue de Fomores, notre alphabet ressemble aussi à la langue ancienne. Vous pouvez pendre ça comme un alphabet stylisé avec quelques mots « bizarres ».
Faire des discours entiers en ancienne langue semble une tâche insurmontable pour beaucoup de magiciens, qui se contentent de baragouiner quelques mots pour faire une pauvre boule de feu.

Interviewer : Wouah, on dirait une toute autre personne… C’est très intéressant ce que vous dites, j’aimerais bien en apprendre plus !

Dynn : Je n’enseigne pas la magie aux manchots. Dehors, les enfants vont revenir.

Interviewer : Tout de suite !!

 

Nous avons descendu la tour après avoir salué l’archimage et son assistante. En bas, nous croisons un groupe qui parle du griffonier de Teutatès. Nous leur demandons où nous pouvons le trouver… Après s’être perdus dans le château, nous avons retrouvé la sortie et nous nous dirigeons vers les vastes prairies…

Je ne sais pas trop comment, mais on a réussi à le trouver. Nous avons pu lui expliquer qui nous sommes et nous avons commencé l’interview. Il semblait un peu pressé mais nous a accordé un peu de son temps.

 

Interviewer : Bien ! Rentrons dans le vif du sujet de suite !
Quel est le nom de ton griffon ?

Farès : Son nom est Hart ! C’est un mâle, une brave bête, un ami éternel et un casse-cou. Je le surnomme choupinou !

Interviewer : « Choupinou »…  Hum, voilà qui a de quoi dérouter…
Comment nourrit-on un griffon ?

Farès : Oooh ! Question très intéressante ! Et bien, sachez que les griffons aiment beaucoup la viande rouge ! Mais on ne peut pas tout le temps leur donner ça, choupinou serait plus dodu qu’un poulet sinon. (rires) Il faut varier, alors je lui donne essentiellement de la viande blanche et des insectes. Il est rare de trouver des lapins ou des belettes de par chez nous, alors nous allons un peu plus loin pour chasser dans les endroits moins arides. Une à deux fois par semaine, je lui donne du sanglier. Ces proies sont très loin, alors on part souvent à plusieurs pour les mettre dans du sel pour les conserver un moment.
Pour ce qui sont des insectes, ce sont plus des amuse-gueules qu’autre chose. Je n’aime pas cuisiner les scorpions et certains sont encore empoisonnés. Je gronde souvent mon griffon quand il les avale tout cru ! J’ai toujours peur qu’il lui arrive malheur ! Il y a bien tout ce qui est ver, aussi. Mais il faut faire attention ; les vers des sables sont apparemment très bons pour les griffons, mais ils sont aussi très dangereux.

Interviewer : Je ne suis pas prêt d’avoir un griffon !
Penses-tu te reconvertir dans l’élevage de griffon ?

Farès : Je ne pense pas ! J’aime beaucoup mon petit choupinou, mais plein de choupinous serait plus un enfer qu’autre chose… J’aime beaucoup mon métier actuel, même si… Je ne suis pas toujours à la hauteur…

Interviewer : Hum, lalala…
Subis-tu les assauts des lecteurs qui sont fans de toi ?

Farès : Je… Je ne crois pas ! (rires)
Interviewer : Finissons avec une question ma foi très marrante…
Quelle est ta technique pour te coiffer tous les matins? Une super marque de gel ou un coup de vent bien fort pour garder tout ça en place?
Farès : Hart me souffle bien fort dans les cheveux ! (rires) Mes soeurs ont plein d’astuce pour les coupes de cheveux les plus invraisemblables, mais apparemment, c’est un secret de famille !

Interviewer : Ah, les secrets de famille… On arrive pas à les percer si facilement ! Merci pour toutes ces réponses !

Farès : Aucun problème, j’aime beaucoup parler de Hart et des griffons, je pourrais vous en parler pendant des heures ! Malheureusement, je dois y aller… Bon voyage !

Interviewer : Merci beaucoup, bon voyage à toi aussi !

 

Nous avons ensuite erré pendant un certain temps… Vu qu’on ne savait pas où on était, on ne pouvait pas se situer… J’ai bien essayé de chercher l’étoile de Sapilor mais nous sommes trop mauvais en repérage… Après je ne sais pas trop, je crois que j’ai interrogé un grand homme, notre mémoire est un peu floue… Voilà ce dont nous nous rappelons…

Interviewer : Hum… merci de nous avoir laissé en vie… Et en fait… On est là pour vous poser des questions… Il paraît que vous aimez ça les questions… Enfin vous voyez ce que je veux dire, des sondages, des trucs pas très importants, sur les saucissons ou la valeur boursière d’une chaussette… Hum..

Marsile : Je vous en prie… (il a un sourire pas très rassurant)

Interviewer : A votre avis, seriez-vous ce que vous êtes à présent si vous aviez été muet depuis la naissance ?

Marsile : Ma foi, il doit être simple d’outrepasser cet handicap. Un handicap n’est rien d’autre qu’une nouvelle barrière à franchir. Je serai ce que j’ai toujours été.

Interviewer : Quelle…. volonté….
Quel est votre livre préféré ?

Marsile : « Ombre et lumière », un très vieux livre qui relaterait d’une vieille légende sur des êtres de ténèbres et de lumière… Ah ah ah ! Que les gueux sont obsolètes et hypocrites.
Est-ce là tout ce que vous vouliez absolument me poser… ?

Interviewer : Je…. je ne sais plus… Je…

 

 

Il semblerait qu’on se soit évanouis. Quand nous nous sommes réveillés, nous étions dans une barque, près d’une côte calme. Quel voyage déconcertant !

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